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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

30 Petite histoire : le cimetière (suite 5)

Ce changement de cimetière cause à Brie une véritable révolution.
 
Aussi, le 27 janvier 1778, nous retrouvons, toujours sur les registres de l'état civil :
 
<<Ce jour, nous, curé soussigné, ayant été requis par M. de NAIMOND (?) seigneur de Brie, pour vérifier le terrain offert par le dit seigneur et accepté par Monseigneur l'Evêque d'Angoulême, ainsi que par la majeur partie et principaux habitants de la dite paroisse de Brie pour servir de nouveau cimetière au lieu de l'ancien, était finalement clos avec porte fermant à clef, conformément à deux ordonnances données à ce sujet par mon dit seigneur les 15 et 18 août 1778, nous nous sommes transportés au dit lieu et, après avoir fait le tour du dit terrain, nous avons vu qu'il était réellement clos, en conséquence de quoi, et pour obéir aux dites ordonnances, nous avons le dit jour, fini les cérémonies de la bénédiction de la totalité du terrain de la manière accoutumée étant assisté et accompagné de monsieur DEBESSE DUMAS, vicaire de la dite paroisse et Michel GACHE, sacristain qui ont avec nous signé, et de plusieurs autres - Signé : ROUSSEAU de Magnac, DEBESSE DUMAS, GACHE.>>
On ne précise pas <<par la majeure partie des habitants>> pour justification quand celui-ci n'a pas provoqué d'opposition sérieuse !
 
Ces doutes sont renforcés par une nouvelle précision de l'état civil, pourtant tenu par l'Eglise :
 
<<Le 20 août 1777 est mort au village du Temple, de la dite paroisse, après avoir reçu les sacrements, et le lendemain a été inhumé dans le cimetière nouveau de la dite paroisse, par moi, curé de Brie, soussigné, Jean CONDAT, l'aîné, âgé de 40 ans, voiturier, etc... Présents : Antoine MARTONNAUD, sergent royal héréditaire, demeurant au Bourg de Brie.>>
 
Voici donc une présence inhabituelle qui, si on l'a mentionnée dans l'acte, était présente non pas à titre privé, mais comme représentant de la police.
Nous sommes édifiés quand on lit la suite à la date du 27 janvier 1779 :
 
<<...Enterré Antoinette PIFFRE, 60 ans, de la Jouvigère, en vertu de l'ordonnance de M. l'Intendant général d'Angoumois, signée : le MUSNIER, par conclusion du ministère public, en date du jour d'hyer, signé Arnaud de RONSENAC et à nous communiquée par le sieur Pierre SIMARD, 1er huissier audiencier des Eaux et Forêts d'Angoumois, nous vicaire de la dite paroisse soussigné avons enterré dans le cimetière actuel de la paroisse Antoinette PIFFRE, épouse de son vivant de monsieur Jean GUIONNET, laboureur, morte au village de la Jouvigère, paroisse du dit Brie, le 21 du dit mois, transportée dans l'église du dit lieu le 22 et sur laquelle les prières et cérémonies ayant été faites par nous, dit vicaire, nous aurions été obligé de laisser le dit cadavre dans la dite église et de nous retirer, aucun des parents, porteurs et voisins qui avaient porté et accompagné le dit cadavre dans la dite église n'ayant voulu se charger de la conduire et porter au lieu de sa sépulture suivant l'acte qui en fut inscrit le dit jour sur les registres de la dite paroisse par nous dit, vicaire, le sus dit enterrement finit le dit jour 27 du mois et en susdits; en présence de Michel GACHE, notre sacristain et de Martiel BEGOIN, laboureur, lesquels habitants de la dite paroisse ont avec nous signé...>>
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