Zone de navigation principale du site Internet Zone du contenu principal du site Internet
Rubriques
Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

Accueil > Commune de Brie > Histoire de la commune depuis 1793 > Petite histoire d'après le livre d'Eugène DUBOIS > 41 Petite histoire : Ecoles et instruction publique (suite 1)

41 Petite histoire : Ecoles et instruction publique (suite 1)

En 15 mars 1850, le gouvernement livre l'enseignement au Clergé.
 
En 1882, Jules FERRY, fait décider que l'enseignement primaire sera obligatoire.
 
Ces considérations d'ordre général étant dites, voyons les documents qui concernent Brie.
A l'aide des textes de l'état civil et ceux des vieux actes notariés, Eugène DUBOIS a constaté que l'instruction fut en régression durant la deuxième moitié du XVIIIème siècle.
Il y avait moins d'illettrés entre 1650 et 1700.
A la fin du XVIIème, le pourcentage des hommes majeurs sachant signer atteint 30%. Pour ce qui est des femmes, aucun calcul n'est possible car elle n'écrivent guère et ne sont généralement pas citées comme témoin.
Bien rares sont celles de Brie qui savent lire et écrire.
Tant la noblesse de Brie et leurs amis, que beaucoup de bourgeois aisés, ont une écriture défectueuse, la syntaxe et l'hortographe dénotent des études grammaticales peu poussées.
 
Même parmi le Conseil, au début de 1830, aucun n'écrit correctement, y compris le maire F. DEGORCE DUMAS, sauf un : MACHENAUD-BEAUCHAMP.
 
Ca n'est qu'au début du 1er Empire qu'on s'occupe sérieusement de recruter un maître d'école.
Le décret-loi du 11 floréal an X, reprenant ceux du 29 frimaire an II et du 27 brumaire an IIII disait :
  • - Art.2 : Une école primaire pourra appartenir à plusieurs communes à la fois.
  • - Art. 3 : Les instituteurs seront choisis par les maires et les conseils municipaux. Leur traitement se composera : du logement fourni par la commune; d'une rétribution payée par les parents d'élèves et fixée par le Conseil municipal.
  • - Art. 4 : Les parents nécessiteux ne paieront pas, mais le nombre d'enfants exemptés ne pourra dépasser 1/5 de l'effectif.
Le 18 pluviose an XII, le Conseil municipal cherchant un instituteur, reçoit l'offre du citoyen J.P. GALLIOT, adjoint au maire. Il l'accepte en justifiant sa décision : <<Si l'instituteur est pris en dehors de la commune, il ne pourra pas y vivre car il n'aura des élèves que l'hiver. Le citoyen Galliot s'est offert; il habite le Bourg et ne demande rien pour son logement et il est capable.>>
Il y eu des conflits entre le maire et les instituteurs, mais peu de graves. En général, toujours dus à des demandes d'investissements.
 
Comme il n'y a pas de bâtiment scolaire appartenant à la commune, ce sont les instituteurs libres qui fournissent le local où ils enseignent, et la municipalité qui les loue pour les maîtres de l'école communale. Cela explique les nombreux changements de locaux et leur adaptation défectueuse.
Plan du site | Mentions légales | Contact
agence web