Le premier gérant de l'Agence postale de Brie fut Abel ROUHIER, né à Brie en 1895. Son épouse, Andrée LAVAUD, née en 1904, continue la gérance.
En 1922, le bureau était dans la maison LAVAUD (aujourd'hui CHAMFRAUD).
Peu après, il fut installé dans la maison GUINDON, à l'extrémité Nord-Est.
En 1929, le téléphone fut installé. Vers 1948 on le transforma en automatique, ce qui permettait de téléphoner à toute heure de la journée et de la nuit, de la Poste, en payant un supplément, ou du domicile d'un abonné au tarif des heures d'ouverture.
En 1933, au moment de la construction de l'agrandissement des écoles, il passa dans l'ancienne classe de garçons (il y est toujours en 2008).
Nota intéressant :
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Il est intéressant de parler un peu des personnels qui ont assuré, avec beaucoup de dévouement, la distribution des courriers postaux :
- - le facteur POITEVIN, surnommé CANARD, qui à la fin du XIXème siècle assurait, à pieds, le service de notre commune entière en partant du Bourg de Champniers. A la fin de sa carrière, il s'était acheté un tricycle qu'il laissait à l'entrée des villages pendant la distribution, et qu'il fallait pousser dans les côtes. Le port des lettres était assuré tous les jours, samedi, dimanche et jours fériés compris.
- - Vers 1920, nous eûmes le facteur auxiliaire DUMAS, ancien colonial, marié à Mlle BERNARD des Petits Voisins, facteur particulièrement dévoué et ponctuel. Il faisait à pieds, la tournée du Nord-Est de la commune en partant de Brie. Veuf, il quitta Brie et vécut longtemps à Soyaux avec son fils.
- - Lors de l'écriture du livre d'Eugène DUBOIS, c'est le facteur RIPPE, du village des Petits Voisins, qui assurait la distribution. Ancien cultivateur, prisonnier de guerre 1940-1945, il exerca ses délicates fonctions à la satisfaction de toute la population. Il desservait la plus grande partie de la commune. Le Bourg et ses faubourgs étant dans le secteur de Mme ROUHIER, gérante de l'Agence postale. (de nombreuses personnes, vivant de nos jours, l'ont bien connu. Il marchait encore beaucoup à la fin des années 90 et connaissait les coins de mousserons et de morilles, qu'il ramassait délicatement dans sa poche en plastique).
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