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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

5 Petite histoire : voies de communication (suite)

De ce chemin nous ne savons rien jusque vers 1750. ensuite, grâce au plan de 1820, ainsi que par les récits des anciens du début du XXèmme siècle, nous savons que ce chemin débutait à environ 700 mètres de la Simarde, tout près de la fontaine de Lirat (actuelle RD 12), qu’il traversait la cour du château du Logis (entrée Sud), sortait à l’Est en faisant un angle droit (qui existe toujours, cette sortie étant celle où se trouvait le porche), se dirigeait vers le Nord puis, brusquement au Levant à l’entrée du Bourg, puis à la sortie de celui-ci reprenant encore à angle droit la direction du Nord vers Jauldes et Coulgens. C’était u chemin étroit, tortueux, montant et caillouteux.
 
Son élargissement et sa réfection furent décidés aux environs de 1840. Mais l’exécution traîna plus de 20 ans. Elle eu pour conséquences :
  • une surélévation des fonds de vallée à l’arrivée du Bourg et au pré de Godeau ;
  • de longer le vieux château du Logis au lieu de traverser la cour ;
  • d’être prolongé, à la sortie du Bourg, jusqu’au village des Marquants avant de tourner vers Jauldes
  • d’enterrer les constructions adjacentes au Sud du Bourg (le niveau de la chaussée arrivant au 1er étage).
 
Des désaccords surgirent entre conseillers, entre la commune et la Préfecture.
Un procès fut intenté par Mr PINASSEAU et la commune dut lui verser des indemnités fixées par expert. Plusieurs riverains eurent également droit à ces indemnités.
Le 16 avril 1845 :
 
le Conseil s’occupe de la demande d’indemnité de Mr PINASSEAU qui prétend que le surhaussement de la route l’empêche de sortir de sa cour. Les conseillers ripostent et accusent PINASSEAU d’avoir empiété sur le chemin de la Cure en construisant sa maison ; d’avoir changé la place de son portail en faisant clore sa cour pour s’emparer ainsi d’un aireau et puits situés entre l’ancien portail et le chemin. Or ce puits était communal puisque de tout temps les habitants y puisaient l’eau.
 
Le Conseil demande au maire de régler l’affaire en justice si besoin. Seul François MACHENAUD refusera de signer la délibération.
 
Image de 5 Petite histoire : voies de communication (suite)
La sacrisitie sud se trouvait certainement à cet endroit. On aperçoit la trace de l'entrée. (Ph. G. BRANCHUT 2009)
La sacrisitie sud se trouvait certainement à cet endroit. On aperçoit la trace de l'entrée. (Ph. G. BRANCHUT 2009)
La construction de ce chemin fut l’objet de nombreux et fréquents incidents. Mr Eugène COLLIN de Chez Mirande, raconta à Eugène DUBOIS les incidents qui marquèrent l’abattage des nombreux arbres bordant l’ancien chemin trop étroit (son père en avait été témoin sinon acteur). Des groupes de paysans munis de pioches, de pelles et de cordes s’attaquaient aux chênes centenaires. Quand l’arbre était en partie déraciné, tous se mettaient à tirer sur les câbles en lançant des quolibets et des clameurs moqueuses aux opposants.
 
Alors très fréquentée tous les jours et, entre autre, par trois servives d’autobus, il était souhaitable que cette voie fut de nouveau élargie. De timides essais ont alors été entrepris et c’est ainsi que vers 1875 la sacrisitie fut démolie et reconstruite au levant de l’église. En 1900 la chapelle sud fut rétrécie.
 
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