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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

Page 25/40 Eugène DUBOIS

Image de Page 25/40 Eugène DUBOIS
Puits de Chez Jouany dans le village (Ph. G. BRANCHUT)
Puits de Chez Jouany dans le village (Ph. G. BRANCHUT)
Le 16 décembre 1934:
 
- Un peuplier pourri appartenant à Monsieur ALLARD de La Rivière, commune de Champniers, et à Mademoiselle Catherine CHAUVAUD des Boussats à Brie, est tombé sur le puits et sur l'auge à laver de Chez Jouany, brisant la margelle et l'auge. Décision de mettre les propriétaires du peuplier, en demeure d'effectuer les réparations. Celles-ci pourront-être effectuées avec de la pierre ou du ciment.
 
Puit de Chez Jouany au bas du village Puit de Chez Jouany dans le village
 
Image de Page 25/40 Eugène DUBOIS
Puits de Chez Jouany sur la route qui mène au village (Ph. G. BRANCHUT)
Puits de Chez Jouany sur la route qui mène au village (Ph. G. BRANCHUT)
1935
 
Le 02 février 1935 :
 
Il ne s’agit pas d’un conseil municipal mais d’un témoignage dans le livre d’Eugène DUBOIS :
 
     L’ouragan qui a frappé la commune entre 2 et 5 heures n’a eut, de mémoire d’homme, aucun rival. Le vent soufflait de l’ouest
     avec une telle impétuosité que beaucoup de tuiles furent arrachées et brisées ; quelques charpentes furent entièrement
     emportées. On avait l’impression que les maisons vascillaient et de nombreuses personnes effrayées, quittaient leur lit pour
     chercher en dehors un coin protégé contre la chute possible des toitures. Le ciel était clair ; les nuages, très rares et lointains,
     filaient avec une extraordinaire rapidité ; à l’horizon, des éclairs se montraient faibles et espacés, au sud. Point de bruit de
     tonnerre, mais seulement le bruit lugubre du vent et le fracas douloureux des arbres qui se brisaient en touchant le sol. Nos
     noyers, dans la proportion du tiers, furent ainsi, en quelques heures, déracinés et, dans la forêt prochaine de Braconne,des
      milliers de chênes centenaires, des hêtres, et surtout des pins, jonchaient la terre, tous couchés dans la même direction, soit
     avec une énorme motte de terre aux racines, soit brisés à des hauteurs variables.
          Le cataclysme avait duré à peine 3 heures, mais il avait atteint la majorité de la population. Aussi, le calme à peine revenu,
     on voyait les gens sortir lentement de leur cour ou de leur maison, hésitants, courbés, s’éloignant un peu des bâtiments pour
     mieux examiner les toitures et en supputer les dégâts. Puis, tournant les yeux vers les jardins et les champs, vers ces
     centaines d’arbres de toute essence, abattus ; désirant se rendre un compte exact du mal et retenus en même temps par la
     crainte de le trouver encore plus considérable qu’ils auraient pu le croire, ils allaient à petit pas comme on marche derrière un
     cortège funèbre et dire un dernier adieu aux spectateurs, maintenant défunts, de leurs travaux et de leurs peines.
 
                      Récit de la tempête( ou de l’ouragan) de la nuit du 22 au 23 février 1935 écrit par Eugène DUBOIS maire
Image de Page 25/40 Eugène DUBOIS
Note d'Eugène DUBOIS (archives communales)
Note d'Eugène DUBOIS (archives communales)
 NDLR : Comme quoi, ça se reproduit régulièrement plusieurs fois par siècle, puiqu'il s'est passé le même phénomène en décembre 1999, soit Près de 65 ans plus tard.
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