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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

Petite histoire : l'origine de Brie

Notre commune n'a probablement pas un peuplement si ancien que certaines localités des bords de la Tardoire, comme Vilhonneur ou Vouthon.
Les grottes et abris naturels, indispensables aux hommes de la préhistoire, n'y sont pas connus.
Nous ne pouvons donc guère remonter (en tout cas dans l'état actuel de nos connaissances) au delà des Gaulois, peuplade venue de l'Est après d'autres migrations, celles des Ibères et des Ligures dont parlent les historiens grecs.
Ceux que nous connaissons comme étant les premiers habitants ont laissé des traces : dolmens, tumulus, forges de la Braconne, etc.
 
Ils ont également laissé des mots qui, plus ou moins déformés, sont venus jusqu'à nous : c'est ainsi que d'après Albert DAUZAT (les Noms des Lieux, lib. Delagrave), le nom de Brie, Bria, Briva, viendrait de l'idée de pont de passage.
Cet auteur nous dit ceci : <<L'importance primordiale des ponts était susceptible de provoquer la formation d'agglomération, aussi trouve-t'on ce type souvent en composition avec le radical celtique Briva (Brive), qui a dû se cristalliser  après la conquête latine et a donné Brives, Brèves (dans la Nièvre), Brie (dans l'Aisne et la Charente), etc.>>
 
Nos savants ont montré que les lois régissent les transformations toponymiques. Mais que d'exceptions !
 
C'est pourquoi, que le nom vienne de Briva (pont), de Briga (hauteur en Ligure, citadelle et même forteresse en Celtique), de Brigia (forêt), peu importe car les trois aspects du problème offrent des assises acceptables.
Le Bourg de Brie occupe le flan Sud d'un coteau et domine une vallée étroite, autrefois marécageuse, aux pentes escarpées, d'où la facilité de construire un pont nécessaire et de le fortifier, au besoin.
Notre Bourg est sur le prolongement du passage qui, venant du Nord, a dû séparer autrefois les vastes forêts toutes proches, de la Boixe, au couchant, et de la Braconne au levant.
 
La légende nous parle de deux châteaux, deux forteresses (peut-être deux simples tours gauloises qui s'élevaient aux deux extrémités du passage) et d'un souterrain qui complétait cet organe de défense.
 
L'église de Brie est mentionnée (à priori, pour la 1ère fois) dans la bulle du Pape PASCAL III, le 14 avril 1110, <<Oecclésia de Bria>>, qui approuve la séparation des manses de l'Evêque et du Chapître d'Angoulême.
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