Le 22 mars 1885 : Encore un dimanche !
- Réclamation de Mr Dumoussaud du Maine-Joizeau :
Ce monsieur demande le paiement d’emprises de terrain de 4 ares 69 centiares sur plusieurs parcelles de terres qu’il possède aux environs du Maine-Joizeau.
Attendu qu’il peut y avoir prescription du fait que ces terrains ont pu être occupés avant le 3 février 1883, le Conseil nomme une commission pour arriver à une justification de l’époque réelle de prise de possession des terrains.
S’il est reconnu que les terrains aient été incorporés après le 3 février 1883, la commission est autorisée à s’entendre à l’amiable avec le réclamant, conformément à l’article 22 de l’instruction sur les chemins vicinaux.
- Création de foires à Nanclars :
Demande de création d’une foire qui se tiendrait le 23 de chaque mois. Avis favorable.
Le 26 avril 1885 :
- Création de foires à Ruelle :
Le C.M. de Ruelle demande la création de deux foires qui se tiendraient le 20 mars et le 20 décembre de chaque année. Avis favorable.
- Séparations aux écoles communales du Bourg :
Le projet présenté à l’Administration concernant la séparation de chaque classe en deux compartiments ne comportait qu’une porte de communication entre ces deux compartiments de classe.
L’instituteur et l’institutrice observent que ces deux portes sont indispensables afin de pouvoir faire faire à leurs élèves des exercices présents par les instructions.
Toutefois l’institutrice précise que son adjointe étant sa sœur, elle demande que l’on ajourne la dépense prévue pour changer les portes du 1er étage utiles pour que l’adjointe ait un appartement isolé.
Un rabais de 7% étant appliqué, le Conseil autorise cette nouvelle dépense qui se monte à 53 francs 41 centimes prise sur les fonds libres de la caisse municipale.
- Création d’un Bureau de Poste demandé par le Conseil de Jauldes :
Monsieur le Préfet indique que le Conseil de Jauldes a demandé la création d’un Bureau de Poste au Chef-lieu de sa commune et précise que la commune de Brie doit-être consultée car elle peut avoir intérêt à faire partie de ce nouveau centre postal.
Considérant que Brie est d’une importance considérable en ce qui concerne sa population et sa superficie; que pour arriver à desservir cette commune, un facteur seul est insuffisant ainsi que cela a été reconnu par l’administration des postes qui a jugé, à propos de donner un facteur supplémentaire pour desservir dix villages de la commune, plus la maison forestière du Garde du Polygone, ainsi que celle du Brigadier forestier situé en Braconne, Quartier du Lac Français.
Le Conseil est d’avis :
Que la création d’un Bureau de Poste au Chef-lieu de la commune de Brie aurait une importance des plus marquées, se basant sur ce motif que, dès l’instant où un seul facteur pourrait faire le service postal, il y aurait économie au profit de l’administration et que, d’un autre côté, ce serait le moyen d’éviter les retards qui se produisent journellement dans la distribution des dépêches adressées à Brie car il se produit très souvent que les lettres adressées à « Brie canton de La Rochefoucauld » vont passer par La Rochefoucauld, reviennent ensuite le lendemain à Ruelle et, par conséquent, éprouvent un jour de retard. Il est également à observer que, par suite de l’établissement du Polygone dans la commune, celle-ci est appelée à devenir de plus en plus importante, le Polygone lui-même devenant de plus en plus important.
Dans ces conditions, le Conseil demande la création d’un Bureau de Poste au Bourg de Brie et, pour arriver à ce résultat, s’engage déjà à fournir un logement pour loger la directrice plus un jardin dans lequel se trouve un puits. Le Conseil prétend s’imposer la charge aux frais de la commune pour 18 années à partir du jour de la création du Bureau en ce qui concerne le paiement du dit loyer du logement dont il s’agit.
- Affaire Beau Roche :
Affaire pendante depuis longtemps. Le dossier des agents voyers et plus particulièrement de l’agent voyer en chef conclut à ce que la commune est obligée de payer le remboursement de 166 francs 50 représentant la moitié de l’indemnité dûe au Sieur Beau Roche qui serait susceptible d’être payée au compte du chemin N° 61 par suite d’acquisition nécessaire à l’assiette du dit chemin.
Le Conseil prétend le contraire. Il prétend que la somme due provient de la construction d’un mur de soutènement et non d’acquisition de terrains.
La somme de 200 francs a été payée à Mrs Rivet et Videau qui étaient les propriétaires à l’époque.
Le Conseil se borne à maintenir sa délibération du 17 août 1884 refusant de payer la somme dont il s’agit.
