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De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

Accueil > Commune de Brie > Histoire de la commune depuis 1793 > L'histoire du patrimoine > LAVOIRS et FONTAINES > Lavoirs et fontaines 1er avril 1926 au 21 octobre 1929

lavoirs et fontaines 1er avril 1926 au 21 octobre 1929

Mandat d'Eugène DUBOIS (suite 1)

Le 1er avril 1926:
 
- Affaire d'eau:
Considérant que les habitants des FRAUDS, des RASSATS et environs manquent d'eau, faute de ruisseau et de source auprès, que ceci est nuisible à l'hygiène et même aux nécessités ordinaires du ménage; que ceci a pu être toléré à une époque où on sentait moins la nécessité d'user largement de l'eau; que cet état de choses devrait être modifié pour répondre aux besoins modernes;
le Conseil prie Mr le Préfet d'intervenir auprès du Génie Rural pour que la commune soit autorisée à se servir de la prise d'eau des FRAUDS pour alimenter un lavoir et une fontaine; vu que cette prise d'eau est actuellement inutilisée de fait de l'abandon presque complet du Camp, par l’autorité Militaire qui ne l'utilise qu'incidemment; vu que, de plus, la commune prendrait à sa charge les frais que nécessiterait l'usage de cette prise d'eau.
 
Le 18 décembre 1927:
 
- Décision de faire placer des margelles sur les puits des ROULIS, des GENDRES, de CHEZ COUPRIE et des PETITS VOISINS.
 
Le 17 février 1929:
 
- Décision de faire mettre des margelles sur les puits des BOUSSATS, des RIGALLOUX et de JARDENAT.
 
Le 07 avril 1929:
 
- Le Conseil décide, vu la demande des habitants des CHIRONS et de VERRIERES, de faire mettre un timbre à la FONTAINE DE LIRAT et au puit de VERRIERES, de façon à ce que les animaux puissent s'y abreuver.
Le Conseil laisse au Maire le soin de choisir entre le ciment, la pierre ou le métal. Ces travaux seront payés sur les crédits destinés aux puits et fontaines.
 
Le 21 octobre 1929:
 
- Considérant que la plus grosse partie de la commune se trouve sur des terrains calcaires fissurés, et qu'en conséquence les sources sont rares et peu abondantes;
  • considérant que le genre de culture a changé depuis quelques temps, s'orientant surtout vers l'élevage et la production de lait, et que de ce fait, l'eau abondante est indispensable;
  • considérant que les mesures d'hygiène, de propreté et la vie actuelle nécessitent une forte consommation d'eau;
  • considérant que les ressources souterraines sont nettement insuffisantes;
  • considérant qu'il existe au point culminant de la commune, deux bassins alimentés par les eaux de LA TOUVRE, et appartenant à l'autorité Militaire;
le Conseil, à l'unanimité, sollicite de l'autorité militaire, l'autorisation d'alimenter à l'aide d'un tuyau et de bornes fontaines, la partie de la commune la plus déshéritée, étant entendu que:
  • -1/- l'installation sera à la charge de la commune;
  • -2/- l’autorité Militaire disposera en premier lieu de l'eau dont elle aura besoin, en ne livrant que le surplus à la population civile;
  • -3/- la commune prendra à sa charge le paiement des frais nécessités pour l'élévation de l'eau qui lui sera nécessaire;
  • -4/- la commune s'engagera à ne gêner en rien l’autorité Militaire et à se conformer à toute mesure que cette Autorité décidera dans son intérêt.
 
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