MANDAT de PIERRE DUMOUSSAUD dit BRIZAMBOURG (suite 2)
Le 18 février 1910:
- Le Conseil, à l'unanimité décide de céder gratuitement à Mr JEANCART, concessionnaire du chemin de fer d'ANGOULEME à CONFOLENS, deux terrains sur lesquels passera la ligne. Il s'agit du terrain N° 536 section F au BOURG et du N° 941 section H aux BAISSES et figurant sur le plan parcellaire dressé par Mr JEANCARD sous les N° 114 et 245 pour une superficie de 8 ares et 67 centiares. Cette décision est prise au vu de l'utilité publique départemental de cette entreprise et à la satisfaction accordée à BRIE dans le déplacement de la station.
Le 11 février 1912:
- La ligne de chemin de fer d'ANGOULEME à CONFOLENS étant sur le point d'être achevée, et étant donné l'importance de la foire du BOURG de BRIE, le nombre de bétails conduits sur les différents "foirails", les différentes marchandises arrivant au BOURG, le Conseil à l'unanimité émet le voeu tendant à obtenir un quai d'embarquement à la station de BRIE. Il vote à cet effet une somme de 75Frs.
- La ligne ci-dessus coupant le chemin N° 61 d'ANGOULEME à SAINT-ANGEAU, en 2 endroits sur la commune, et ce chemin étant très fréquenté, le Conseil prie l'Administration supèrieure de vouloir bien faire le nécessaire auprès des Ponts et Chaussées afin que ces 2 passages à niveau soient pourvus de doubles contre-rails, car il en résulte une grande difficulté pour la circulation des voitures, surtout celles qui sont lourdement chargées. Le même inconvénient existe sur la route de BRIE aux BREBIONS et sur celle de BRIE à VERRIERE.
- Comme suite à la mise en place prochaine de la ligne de chemin de fer citée ci-dessus, le Conseil renouvelle sa demande de création d'un bureau de poste au BOURG de BRIE.
- Toujours à la suite de la mise en place de la dite ligne de trains départementaux, le Conseil demande la construction de la ligne de MONTBRON à LA ROCHEFOUCAULD. Cette dernière, primitivement adoptée a, par la suite, été classée dans un projet éventuel.
Le 09 juin 1912:
- Une pétition de plusieurs habitants demande la réparation du chemin de servitude, dit chemin de BROUES, détèrioré à la suite des travaux de la ligne de chemin de fer économique. Après examen, le Conseil reconnaît le bien fondé de cette demande et prie l'Administration de vouloir bien faire le nécessaire auprés de la compagnie concessionnaire afin que celle-ci fasse faire un chemin de servitude praticable comme par le passé.
