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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

35 Petite histoire : le cimetière (suite 10)

Au cours du XIXème siècle, le cimetière actuel se signale par un mauvais entretien et il n'est pas clos.
 Des protestations sont adressées au Préfet. Le 11 Fructidor an 10 le Conseil général de Brie, réuni pour examiner les comptes, reconnaît que par arrêté du 23 Prérial an IX et du 1er Thermidor, le Préfet a alloué à la commune 217 Fr 40 et 182 Fr 15 pour clôturer le cimetière. Cette somme n'a pas été employée pour ça et le maire explique que l'exercice du culte est plus urgent et qu'il est infaillible que le cimetière, tôt ou tard, sera changé de place.
Le 1er mars 1806, le maire Boissier- Descombes, annonce au conseil <<qu'il faudrait peut-être changer de place le cimetière trop près des maisons; faire des murs de clôture; mais la commune est pauvre>>. C'est donc, encore une fois, un ajournement.
Le 26 avril 1822, le maire expose que l'église et le cimetière sont en si mauvais état que les gens empiètent sur leur terrain.
 
Le 1er août 1824, le maire Charles Léchelle, prend un arrêté pour mettre un frein aux abus (les gens y mènent paître leurs bestiaux).
 
Le 14 novembre 1841, le Préfet ayant soumis une pétition présentée, entre autre, par le beau-frère du maire, demandant à ce que le cimetière soit clos et supprimé, et portant l'offre d'un terrain plus avantageusement situé pour y établir un nouveau cimetière, le maire s'en occupe.
On ne sait pas de quel terrain il s'agissait.
Le Conseil est d'avis, à l'unanimité, de ne pas déplacer le cimetière, mais qu'aussitôt que la commune aura fini de payer la route N° 12, elle s'occupera de clôre le cimetière.
Le 4 février 1845, le Conseil vote 60 francs pour payer un piqueur chargé de <<niveler la butte du cimetière>>. Quelle butte ?
 
Le 13 mai 1845, le Conseil constate que le cimetière vient d'être clos. Le travail est presque fini. 648 mètres carrés de maçonnerie couverte en grande partie par des cotisations volontaires (315 noms ayant versé 473,50 francs en argent). On vote donc 100 francs <<faute de pouvoir mieux faire>>.
Image de 35 Petite histoire : le cimetière (suite 10)
La Croix des curés de Brie. (Ph. G. BRANCHUT 1993)
La Croix des curés de Brie. (Ph. G. BRANCHUT 1993)
Il est fait part de cabales dans les notes du maire Jean MESNARD. Il s'agit, en réalité, de la lutte entre le maire Jean MESNARD et ses partisans d'une part, et l'ancien maire ROSSIGNOL et ses amis, d'autre part.
 
Une grande fête aurait eu lieu au cimetière en 1846, au moment de la bénédiction de la croix (note figurant dans le livre du curé CHAMBRE de Jauldes).
 
Le désordre le plus grand règne dans l'enceinte du cimetière : pas d'allées, pas de plan. Aussi, le 17 avril 1859, le maire CASTETS, rédige un règlement concernant les fosses, les allées à retracer, etc...
 
Il accepte la démission de François BEAUD, fossoyeur, qui ne tient pas compte des règlements et nomme Louis BERNARD, fils de l'ancien fossoyeur et sacristain. Mais on ne peut pas dire que les choses s'améliorent. Cette anomalie cesse grâce à l'arrêté pris par M. CASTETS, maire, ,le 23 juillet 1861 : Louis BERNARD est révoqué et remplacé par Jean SENELLE.
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